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I piani neo-conservatori in Iraq non si realizeranno
18.09.2003

Francia, Le Monde: Neo-conservatori
I piani dei neo-conservatori Usa per l'Iraq non si realizzano.
Nelle previsioni dell'entourage di Bush, il gruppo dei cosiddetti neoconservatori che da anni aveva pianificato la guerra all'Iraq, tutto doveva essere molto semplice.
Vinta la guerra-lampo contro Saddam ed accolti da liberatori dal popolo iracheno, gli americani avrebbero creato in Iraq una democrazia che avrebbe fatto da modello per tutto il Medio Oriente.
Ma, per il momento, le cose sembrano andare diversamente.

ANALYSE
Les néoconservateurs américains à contre-pied

Selon les schémas des néoconservateurs américains qui planifiaient la guerre en Irak depuis des années, l'affaire devait être simple.
Selon les schémas des néoconservateurs américains qui planifiaient la guerre en Irak depuis des années, l'affaire devait être simple. Une campagne militaire fulgurante mettait à bas le régime de Saddam Hussein ; les Irakiens, soulagés, accueillaient les Américains en libérateurs ; à Bagdad s'installait une esquisse de démocratie qui servait de modèle à tout le Moyen-Orient.

Le raccourci est à peine caricatural. Même si tous les thuriféraires de l'emploi de la force n'étaient pas dupes d'un discours simplificateur destiné à surmonter les réticences des "réalistes", l'évolution de la situation en Irak prend les néoconservateurs à contre-pied. Elle apporte des arguments à leurs adversaires au sein de l'administration républicaine.

Ceux-ci se recrutent parmi les partisans d'une politique extérieure plus traditionnelle, orientée vers une défense des intérêts nationaux des Etats-Unis, des diplomates et des militaires, plus sensibles aux vertus d'actions limitées et patientes qu'aux accents messianiques.

Selon le New York Times, des anciens de l'administration Bush père sont consternés par la manière dont George W. s'est laissé entraîner par les tenants d'une "conception idéaliste de l'internationalisme". Avant le 20 mars, ils avaient déjà lancé des mises en garde contre une guerre dont les raisons n'étaient pas claires et les conséquences potentiellement dangereuses. L'apparition d'une guérilla en Irak, la multiplication des attentas contre les forces américaines et leurs alliés irakiens - et, indirectement, l'effondrement de la "feuille de route" pour le conflit israélo-palestinien - semblent leur donner raison. L'approche de la campagne présidentielle aidant, les démocrates, qui avaient été silencieux pendant la phase la plus aiguë de la guerre, commencent à reprocher à George W. Bush et à ses amis néoconservateurs, au mieux leur "naïveté", au pire leur aveuglement dogmatique.

La politique se plie plus facilement à la réalité que l'idéologie. En justifiant le recours à l'ONU, en appelant à un renforcement des contingents étrangers pour seconder les troupes américaines, le président Bush a donné l'impression de tirer les leçons des difficultés auxquelles les Etats-Unis sont confrontés en Irak. Ce tournant n'est pas du goût des néoconservateurs purs et durs. Pour des raisons tenant à la fois à la pratique et à la doctrine. Pratiquement, ils sont sceptiques sur l'efficacité de contingents multinationaux pour garantir la sécurité en Irak quand les forces américaines elles-mêmes ne sont en mesure ni de maintenir l'ordre ni d'empêcher l'"infiltration de terroristes" par des frontières poreuses.

PSEUDORÉALISME

Leurs objections doctrinales sont doubles. D'une part, cet appel à de nouvelles forces étrangères souligne, selon eux, l'inadéquation de la politique menée par le secrétaire à la défense, Donald Rumsfeld, qui s'est fait l'avocat d'une armée de petite taille, équipée des armes les plus sophistiquées. Or, explique un expert de l'American Entreprise Institute, un think-tank néoconservateur, "assurer la reconstruction de l'Irak est une tâche qui exige de la main-d'œuvre et ne laisse qu'un rôle marginal aux bombes à guidage par satellite et aux groupes aéroportés".

D'autre part, ce tournant manifeste une volonté de l'administration de se décharger de ses responsabilités sur d'autres, des alliés ou les Irakiens. En soi, ce transfert n'a rien de critiquable - un gouvernement des Irakiens par les Irakiens est même un des buts de la campagne -, mais cette précipitation pourrait être interprétée comme le premier signe d'un désengagement dont se réjouiraient les ennemis de l'Amérique, affirment les néoconservateurs. Pour eux, la politique américaine risque de retomber dans les "illusions" du pseudo-réalisme.

Devant la commission des forces armées du Sénat, Paul Wolfowitz, secrétaire adjoint à la défense et une des figures de proue du néoconservatisme dans l'administration, a tenté de concilier la politique présidentielle et les principes. "Nos ennemis espèrent que, comme en Somalie et à Beyrouth, nous mettrons les pouces et nous rentrerons à la maison, a-t-il dit. Ils testent notre volonté et la volonté du peuple irakien et la volonté du monde civilisé (...). Nous avons besoin des moyens nécessaires pour envoyer le message au monde - et en particulier à nos ennemis - que nous avons la ténacité nécessaire de finir le travail."

Finir le travail : ce sera long et cher. Plus long et plus cher que l'avaient envisagé les plus optimistes au début de la campagne. Quoique la comparaison ne soit pas totalement pertinente, l'installation d'un régime démocratique en Allemagne après la seconde guerre mondiale a exigé plusieurs années d'occupation. Les Américains sont devenus populaires chez les Allemands de l'Ouest seulement après le pont aérien de 1948, qui a brisé le blocus de Berlin par Staline. Pendant des décennies, le 8 Mai 1945 a été pour une majorité d'Allemands plus une défaite qu'une libération.

L'Irak constitue le premier défi de l'après-guerre froide comme Berlin a été le premier champ de bataille de la guerre froide, répètent les néoconservateurs. Ce qui est en jeu à Bagdad dépasse le sort même de l'Irak puisqu'il y va de l'image de l'Amérique dans le monde arabe et de sa capacité à diffuser les valeurs de la démocratie. Comme après la seconde guerre mondiale pour l'Europe, cette ambition demande de la persévérance, des moyens et des sacrifices.

George W. Bush est-il, comme il le laisse entendre volontiers, l'héritier spirituel du président Truman ? Face aux néoconservateurs qui ont placé en lui tous leurs espoirs, ce sont paradoxalement les libéraux qui émettent des doutes.

Un récent éditorial du New York Times constatait que malgré ses discours durs, George W. Bush se montrait incapable de choisir une politique courageuse qui, en exigeant des sacrifices de la part de ses concitoyens, mettrait en danger sa popularité. Le quotidien, qui s'est opposé à la guerre en Irak, concluait : "La politique étrangère de l'administration Bush reflète sa tendance à rechercher un profit rapide sans beaucoup de considération pour le long terme."

Six mois après le début des hostilités, la crainte se répand d'une gestion à courte vue du conflit. Les opposants à la guerre comme les partisans de l'intervention commencent à douter, au-delà de la pertinence de la mission, de la capacité de George W. Bush de la mener à bien.

Daniel Vernet


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