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Francia, le Monde: Iraq, un anno dopo
19.03.2004

Francia, Le Monde: Iraq, un anno dopo

La guerra contro Saddam: un bilancio dopo 12 mesi. Il terrorismo resta la vera minaccia.

Un anno fa Blair, Aznar e Bush si incontravano alle Isole Azzorre. I due leader europei si impegnavano a sostenere l'amministrazione americana in quella che veniva definita una tappa della lotta al terrorismo.

Ma nessuna delle prospettive indicate in quell'occasione si è verificata mentre il terrorismo è lontano dall'essere sconfitto.

Irak, un an après

LE MONDE

IL Y A UN AN, le 16 mars, trois dirigeants se retrouvaient aux Açores pour sceller leur entente sur la meilleure façon de lutter contre le terrorisme. Plus exactement, l'Espagnol José Maria Aznar et le Britannique Tony Blair manifestaient publiquement leur soutien à George W. Bush, décidé à entrer en guerre contre l'Irak. Le trio des Açores entendait représenter l'esquisse d'un nouveau leadership occidental, Aznar et Blair tirant l'Union européenne dans le sillage des Etats-Unis. Washington s'en félicitait. Et le 20 mars, commençaient les premières opérations d'une campagne irakienne qui allait se solder trois semaines plus tard par la chute du régime de Saddam Hussein. Washington y voyait le début d'une nouvelle ère stratégique.

Un an plus tard, où en est-on ? L'opération irakienne était à vocation multiple. Elle devait défaire le régime irakien d'armes de destruction massive (ADM) que Bagdad aurait pu remettre à la nébuleuse islamiste Al-Qaida. Le danger était présenté comme suffisamment urgent et grave pour justifier une guerre sans attendre une semaine de plus ni l'aval de l'ONU. Aveuglement idéologique ou manipulation cynique ? Toujours est-il qu'il n'y avait pas d'ADM en Irak et qu'aucune preuve n'a été apportée d'une quelconque relation entre Saddam Hussein et Al-Qaida.

Les Irakiens devaient accueillir les Américains en libérateurs et collaborer pour installer un gouvernement "décent" à Bagdad. Cela devait se faire en quelques semaines. Là encore, déception : la moitié des forces combattantes des Etats-Unis sont toujours en Irak, où la transition d'un régime à l'autre se fait dans un climat de guerre civile.

L'opération devait porter un coup durable au terrorisme. Elle a sans doute eu un effet dissuasif sur les régimes encore disposés à soutenir des groupes terroristes ; elle a vraisemblablement amené des pays comme la Syrie et la Libye à limiter leurs ambitions en matière d'ADM. Mais l'intervention en Irak a, parallèlement, motivé nombre de cellules terroristes décidées à chasser les Américains d'une terre arabe et à punir ceux qui les aident. Il y a eu l'an passé au moins autant d'opérations terroristes qu'avant l'intervention en Irak – sinon plus.

Celle-ci devait inaugurer une ère de modération au Proche-Orient. Admettons qu'il soit trop tôt pour répondre. Observons que le conflit israélo-palestinien, celui qui déchaîne les passions, passe en boucle sur les télévisions arabes, obsède opinions publiques et dirigeants locaux, bref le conflit qui détermine le climat politique régional est laissé par Washington dans un état de désespérance qui nourrit une violence quotidienne.

L'attentat de Madrid a coûté cher à une droite espagnole en laquelle M. Bush voyait une alliée européenne. L'Irak a coûté cher à un Tony Blair que M. Bush voyait en leader de l'Union. Les autres alliés des Etats-Unis ont été malmenés, sinon maltraités, dans l'aventure irakienne. Qui sait, in fine, si celle-ci n'a pas détourné l'attention du front principal : le terrorisme islamiste ?

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 17.03.04
* fonte: www.fondazionedivittorio.it

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