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Disugluaglianze e globalizzazione
27.04.2004

Francia, Libération: Disuguaglianze e globalizzazione
Meno aiuti ai paesi poveri, più disuguglianze.

François Bourguignon, économiste en chef de la Banque mondiale, défend une action pragmatique soucieuse de justice sociale.
«Les inégalités coïncident avec la mondialisation»


Par Christian LOSSON
mardi 20 avril 2004


Un recentissimo rapporto della Banca Mondiale indica che i flussi degli investimenti privati verso i paesi in via di sviluppo sono in crescita ma si dirigono in larghissima parte verso Messico, Russia, Cina e Indonesia. Completamente tagliati fuori, invece, i paesi più poveri.
Quanto agli aiuti pubblici allo sviluppo la situazione è catastrofica. Il sostegno dei paesi ricchi si è limitato ad una parzialissima riduzione del debito e al finanziamento delle spese amministrative degli organismi donatori...
Il risultato è che sono maggiori i trasferimenti dai paesi poveri verso i paesi ricchi che viceversa.
Questi temi sono affrontati nell'intervista pubblicata dal quotidiano francese Libération a François Bourguignon, capo degli economisti della Banca Mondiale.
Su tutto emergono due constatazioni: il fallimento delle politiche del Fondo Monetario Internazionale e l'aumento delle diseguaglianze.



François Bourguignon est depuis octobre 2003 le nouvel économiste en chef de la Banque mondiale (BM). Ce Français de 59 ans a précédemment travaillé au CNRS et à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Alors que la Banque mondiale publie un rapport sur le financement du développement (lire ci-dessous), il détaille l'évolution des positions de la BM sur la question.

La «croissance sans justice sociale ne suffit pas», dites-vous. Est-ce un tournant dans la pensée de la Banque mondiale ?

On ne peut pas se préoccuper de lutte contre la pauvreté sans mettre l'accent sur l'équité, l'intégration sociale, la répartition des revenus. Après le temps du développement planifié, il y a eu celui du développement néolibéral. A coups d'ajustements, on a pensé que la croissance et l'efficacité pouvaient être poursuivies indépendamment d'une redistribution des richesses. Par le biais, par exemple, des privatisations. Or, il y a des cas où elles se sont révélées catastrophiques. Une nouvelle phase s'ouvre : on reconnaît qu'une part d'intervention de l'Etat est nécessaire. On est passé d'une position doctrinale à une position pragmatique.

Comment aider les 57 pays en développement qui se sont appauvris en dix ans ?

La situation est explosive. Pourquoi sont-ils restés en marge de la mondialisation ? Est-ce la mondialisation qui a provoqué l'exclusion de certaines régions du monde ? Ce qui est sûr, c'est que l'augmentation des inégalités a coïncidé avec la mondialisation et l'ouverture.

Les logiques de la BM (développer le «capital humain») ne se heurtent-elles pas à celles du FMI (asseoir une orthodoxie budgétaire) ?

Le FMI à tendance à regarder les choses à court terme, pour garantir le respect des équilibres macro-économiques. Si vous allez le voir pour lui dire «on veut augmenter nos dépenses», il aura tendance à répondre : «Non, non, vous n'allez pas vous en sortir !» Désormais cependant, comme nous, il reconnaît qu'il est nécessaire d'augmenter certaines dépenses publiques comme la santé ou l'éducation. Il n'y a pas de recette unique pour le développement. Il faut toujours envisager différents scénarios, à différents termes...

Encore faut-il financer ce développement. Comment parvenir au doublement de l'aide publique ?

Le peu d'engagement promis au sommet de Monterrey, en 2002, n'a même pas été tenu. La situation est proprement catastrophique : en 2003, l'aide publique au développement n'a augmenté que de 6 milliards de dollars pour passer à 58 milliards. Or, la moitié de cette augmentation est affectée à l'allégement de la dette des pays pauvres et à couvrir les frais administratifs des organismes donateurs... Je suis démoralisé, il faut que ça bouge ! Face à ces manquements, on cherche d'autres sources de financement, comme l'initiative de Gordon Brown (ministre britannique de l'Economie, qui milite pour le lancement d'un emprunt obligataire servant à doubler le montant annuel de l'aide publique au développement, ndlr). Ou une taxe mondiale : on ne peut plus se permettre d'avoir de tabous idéologiques.

La situation est-elle décourageante pour vous?

On a l'impression de se battre contre des moulins à vent. Des tas d'arguments n'ont pas encore été poussés jusqu'au bout. Si le fossé Nord-Sud se creuse encore, on risque d'entrer dans une relation de violence : soit via un maintien de l'ordre par les armées des pays riches ou moyennement développés, soit par le développement d'un néoterrorisme contre des murs érigés entre les continents. Dorénavant, la lutte contre la pauvreté dans le monde est aussi une question de sécurité nationale.

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