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Francia, Le Monde: L'Italia a due teste
20.06.2003

Forte preoccupazione in Europa per la conduzione italiana del semestre europeo.
Preoccupa a Bruxelles la rivalità tra il presidente della Commissione Europea ed il presidente del Consiglio italiano. Ma le maggiori inquietudini, sostiene Le Monde, portano su Silvio Berlusconi.
Dai dubbi sul protocollo di Kyoto a quelli sul mandato d'arresto europeo sino alle ripetute scaramucce verbali con esponenti dei governi belga, francese e tedesco, sono stati numerosi i casi di frizione collezionati dal governo di Roma con i partners europei.

La questione vera -affermano alcuni diplomatici- è che l'Italia ha abbandonato la sua politica europea.

Ma altri a Bruxelles sperano che la volontà di Berlusconi di cogliere un successo di immagine, ottenendo che la cerimonia per la firma della Costituzione europea si svolga a Roma, induca il premier italiano alla moderazione.


**********


A partir du 1er juillet, l'Europe sera italienne pour six mois. Une Italie à deux têtes, qui inquiète tout Bruxelles : à droite, le président du conseil italien, Silvio Berlusconi, qui mène une politique européenne incertaine et est poursuivi pour corruption ; à gauche, Romano Prodi, qui a du mal à exercer son magistère moral à la tête d'une Commission affaiblie et en fin de mandat. Or l'Europe va devoir, pendant ces six mois, faire avancer de lourds dossiers : répondre au ralentissement économique ; négocier la future Constitution à partir du projet élaboré par la Convention ; réduire les divisions apparues lors de la guerre en Irak.
Rivaux politiques, l'œil rivé sur les élections italiennes, les deux hommes vont-ils contribuer à réconcilier l'Europe ou au contraire la diviser ? Tout semble éloigner les deux Italiens. L'entrepreneur Berlusconi, qui rêve d'Amérique, s'est plutôt placé dans le camp de la guerre, même s'il a évité de prendre aussi clairement parti que Tony Blair et José Maria Aznar. Romano Prodi, lui, est un clair partisan de la "vieille Europe", fondée sur l'axe franco-allemand. Défenseur du modèle social européen, il a salué le sommet sur la défense qui a réuni, fin avril, le "camp de la paix" (France, Allemagne, Belgique, Luxembourg).

PREMIÈRES CRISPATIONS
Les exégètes de la politique italienne font leur pronostics. Pour les uns, les deux hommes vont travailler main dans la main pour réunir "vieille" et "nouvelle" Europe. M. Berlusconi a assuré au Figaro que "-ses- rapports avec Romano Prodi restent corrects sur le plan institutionnel". La Commission indique qu'elle fera son devoir en assistant la présidence italienne. Le risque est celui d'une cohabitation cordiale en apparence, mais impitoyable en coulisses, chacun convoitant le prochain poste de président du conseil à Rome.
La présidence italienne de l'Union n'a pas encore commencé que surviennent les premières crispations. La Commission s'est agacée de ce que le ministre des finances italien, Giulio Tremonti, lui ait volé la vedette en relançant lui-même, début juin, l'idée d'un important programme de grands travaux en Europe pour aider à faire repartir la croissance. "Prodi est très rancunier, Berlusconi est caractériel et il n'y a personne dans son entourage pour l'arrêter", s'inquiète un fonctionnaire italien de gauche. Le président de la Commission peut être ombrageux : il avait refusé, sous présidence belge, de participer à la conférence de presse du sommet de Gand, fin 2001, parce que le premier ministre belge, Guy Verhofstadt, faisait de trop long monologues.
Certains balaient les craintes sur un clash au sommet en minimisant le rôle de la Commission. "la Commission est très affaiblie et le besoin de coopération entre le président de la Commission et le président du Conseil s'est considérablement réduit", estime un ambassadeur.

L'inquiétude principale se porte donc sur M. Berlusconi. Les Bruxellois se refusent à condamner d'avance l'Italie, d'autant que la Grèce a éprouvé des difficultés à organiser sa présidence - "chaos est un mot grec", lâche un diplomate d'un petit pays. Mais ils ne portent guère dans leur cœur celui qui a multiplié les sorties tonitruantes depuis son arrivée au pouvoir, mi-2001. M. Berlusconi a commencé par émettre des doutes sur le protocole de Kyoto, que George Bush avait décidé de ne pas faire ratifier mais que les Européens cherchaient à sauver. Quelques mois plus tard, il faisait cavalier seul en bloquant, un temps, l'adoption du mandat d'arrêt européen. C'était, accusent ses détracteurs, pour se protéger des investigations menées en Espagne par le juge Garzon.
Les escarmouches se sont multipliées : Gerhard Schröder refuse de le féliciter au lendemain de sa victoire électorale, après avoir indiqué que l'Italie subirait les mêmes sanctions que l'Autriche si M. Berlusconi et ses alliés arrivaient au pouvoir. Après le 11 septembre 2001, le ministre belge des affaires étrangères, Louis Michel, lui décerne dans une émission télévisée un "zéro" pour avoir vanté "la supériorité de la civilisation occidentale sur l'islam". En France, la ministre de la culture, Catherine Tasca, refuse de le rencontrer au Salon du livre dont l'Italie est l'invitée.
Plus profondément, M. Berlusconi a abandonné la politique européenne traditionnelle de l'Italie. "L'Italie a subi l'Europe avec enthousiasme pendant quarante ans. Mais Berlusconi a vu qu'il pouvait tirer un avantage politique en adoptant un discours plus eurosceptique. Et en faisant cela, il échappe aux leçons d'Europe que peut lui donner Prodi en disant : " Mon Europe n'est pas votre Europe "", explique un analyste italien.
Pendant des mois, M. Berlusconi a bloqué l'adoption d'un important accord européen sur la taxation de l'épargne : il voulait obtenir l'effacement d'une amende infligée aux agriculteurs italiens pour dépassement de leurs quotas laitiers. Il a même contraint les chefs d'Etat et de gouvernement à discuter du sujet à leur sommet de mars, alors que la guerre d'Irak venait d'éclater. "C'était une séance normale, trop normale. Discuter des quotas laitiers dans une telle situation, cela m'est difficile", s'est affligé Gerhard Schröder.
En fait, Bruxelles supporte mal cette nouvelle Italie, qui défend ses intérêts, comme naguère la nouvelle Allemagne de Gerhard Schröder. Mais Rome n'a guère de leçons à recevoir de Paris ou Londres, spécialistes des vetos en tous genres. "La France se comporte souvent de manière scandaleuse, mais o n trouve cela normal. o n tolère cela des grands pays, ce que n'est plus l'Italie", dit un diplomate.
Car hormis le mandat d'arrêt et les quotas laitiers, le gouvernement italien a peu bloqué la machine bruxelloise, à laquelle M. Berlusconi s'intéresse peu. L'homme préfère se concentrer sur les relations internationales. C'est dans ce domaine qu'il fait peur, lui qui se dit favorable à l'intégration de la Turquie, de la Russie et même d'Israël dans l'Union européenne.
Sur la réforme des institutions, le président du conseil italien a exposé des visions iconoclastes, en suggérant la formation d'un gouvernement européen qui ferait disparaître la Commission. Mais à la Convention, son gouvernement, représenté par Gianfranco Fini, a adopté une position prudente. L'Italie veut que soit adoptée, à Rome, la nouvelle Constitution européenne, là où fut signé le traité fondateur de 1957. "Ils sont souples sur le fond, mais très attachés sur la forme", affirme un ambassadeur. L'essentiel serait de récolter la gloire de la Constitution européenne. C'est au fond le moindre mal que tout le monde espère.

Arnaud Leparmentier


20 giugno 2003

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